L’AFO dévoile ses recommandations pour le Plan d’action pour les langues officielles

Ottawa, le 13 juillet 2022 – L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) dévoile aujourd’hui son mémoire offrant des recommandations au gouvernement fédéral pour l’élaboration du prochain Plan d’action pour les langues officielles (PALO).

L’AFO encourage le gouvernement à se doter d’une vision claire et ciblée, tout en accordant de l’importance au continuum en éducation de la petite enfance au postsecondaire dans la langue minoritaire, et en appuyant davantage le secteur communautaire franco-ontarien.

Selon l’AFO, la situation est particulièrement précaire au niveau des ACFOs, des organismes racialisés francophones et des centres culturels. Les 17 ACFOs se partagent moins de 800 000 $ en fonds de programmation. Un seul organisme racialisé reçoit annuellement plus de 35 000 $. Le livre blanc sur les arts et la culture francophone avait déjà abordé de la question des centres culturels.

Dans son mémoire, l’AFO parle également de l’importance d’investir dans le continuum en éducation, de la petite enfance au postsecondaire. L’organisme porte-parole voit en l’éducation et l’immigration francophone deux outils centraux pour venir à bout de la pénurie chronique de main-d’œuvre francophone et bilingue dans la province.

La ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, a commencé des consultations pancanadiennes à ce sujet en mai dernier. Le mémoire a été soumis à la ministre dans le cadre de ces consultations qui se termineront le 31 août.

«Il est essentiel que le gouvernement se dote d’une vision qui assurera la pérennité des communautés francophones en situation minoritaire » a déclaré Carol Jolin, le président de l’AFO. « Notre population franco-ontarienne est en croissance, mais son poids démographique a continué de diminuer. La pénurie de main-d’œuvre est le principal frein à l’épanouissement du français dans la province. Elle a des effets partout: dans les secteurs privés et gouvernementaux. Elle est présente dans plusieurs champs d’activités. Le français est un atout économique et social indéniable pour la province. Le plan d’action peut nous aider à créer le climat dont nous avons besoin pour que le français s’épanouisse en Ontario. »