Nomination d’une rectrice ne parlant pas la langue de Dalpé : un pas de plus vers l’abandon du français à la Laurentian


Ottawa, le 8 décembre 2022 — L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) croit que la nomination d’une rectrice refusant de parler français à la tête de la Laurentian University est une étape supplémentaire vers l’abandon du français dans l’établissement après les processus de restructuration financière.





Depuis mars 2021, l’AFO appuie la transformation de l’Université de Sudbury et demande que le mandat bilingue de la Laurentian University soit réformé afin que la programmation universitaire de langue française du Moyen-Nord soit gouvernée « par et pour » les francophones. L’AFO demande également depuis plusieurs mois que les deux institutions sudburoises se parlent afin d’en venir à une entente permettant aux institutions de bien desservir la clientèle étudiante de la région et de la province.





« La nomination d’une rectrice intérimaire ne souhaitant pas s’exprimer en français est une décision stratégique audacieuse de la Laurentian University. L’AFO estime que ce processus de retrait de la programmation de langue française a déjà été enclenché lors de la restructuration financière de l’institution avec l’abolition de la moitié de sa programmation de langue française, » a commenté le président de l’AFO, Fabien Hébert.





Au début de la prochaine année, la Laurentian University doit entamer un processus de révision organisationnelle touchant sa programmation de langue française. 





« La communauté franco-ontarienne est claire : la confiance entre elle et la Laurentian est brisée à jamais. L’avenir du français est à l’Université de Sudbury. La Laurentian doit abandonner son mandat bilingue et s’entendre avec l’Université de Sudbury en vue de bâtir l’avenir du milieu universitaire dans le Moyen-Nord : une Laurentian forte de par sa programmation de langue anglaise; et une Université de Sudbury forte de par sa programmation de langue française, » a ajouté M. Hébert.